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 « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »

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Lexi C. Nicholson
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MessageSujet: « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »   « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. » EmptyJeu 24 Juin - 20:16

« Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. » 100624081838482761 « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. » 100624081829560073
Kaylee
Lexi

« Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »



Je me réveillais ce matin la et comme chaque matin le poids dans ma poitrine revint. Cela faisait trois ans que chaque matin j’avais cette sensation de porter un poids qui ne me quitterais jamais. Trois ans. Trois longues qu’elle était partie, qu’elle avait quittée la maison. Qui me demanderiez vous ? La personne qui comptait le plus a mes yeux dans ce monde taré. La seule personne a qui j’aurais été capable de tout pardonner. Ma sœur jumelle, Kaylee. Elle me manquait, elle me manquait terriblement. Chaque seconde je pensais a elle. Elle me détestait, je le savais, ou du moins j’en été persuadée. Je tournée la tête, mon regard tombant sur une fois d’elle et moi et je soupirais lourdement. J’aurait aimé qu’elle soit la pendant ces trois années. Qu’elle soit la quand nos parents étaient mort. J’aurais aimé qu’elle soit la quand j’en avais besoin, mais elle n’était plus la et je n’arrivais pas a m’y faire. J’avais garder le mot qu’elle m’avait laissé le jour ou elle avait quitté la maison. Il était précieusement garder. Pour être franche j’avais l’impression de l’avoir perdue elle aussi. Même si au fond je savais qu’elle allait bien. Je le sentais. Truc de jumelle, ne me demandais pas comment ca marche.

Je soupirais une nouvelle fois et filais sous la douche, avant d’enfiler un jean slim noir, un simple top blanc avec lequel j’assortis quelques collier long et de nombreux bracelet comme a mon habitude. Je laissais mes cheveux mouillée, comme a mon habitude et me maquillée, de noir bien évidemment. Le noir était ma couleur préférées, c’était bien l’une des seules choses que j’aimais porter. Je sortais de chez moi, attrapant mes clés et mon portable. Je ne mangeais rien ou presque depuis la mort de mes parents. Et d’ailleurs je n’avais personne pour s’en soucier depuis qu’ils n’étaient plus la. J’avais pas mal maigrit et avait du me racheter des habits.

Bref assez parlé. Je pris la direction du pub des Johnson. On m’en avait parler et apparemment c’était un endroit agréable. Je rentrais et me posée a une table a l’écart des autres, regardant par la fenêtre. Je me perdis une nouvelle fois dans mes pensées. Je pensais a cette émission a laquelle j’allais participer. C’était… Stupide. Enfin du moins c’est ce que je pensais. Mais maintenant que j’y étais autant se lancer et en profiter pour oublier la vie minable que j’avais. Pendant quelques temps au moins je serais tranquille. Mon regard se perdit dehors un long moment, puis je finit par ouvrir mon sac et en sortir un bloc note, ou je commençais a écrire des paroles de chansons.

La musique, a la musique, c’était bien une des seules choses avec laquelle j’arrivais a exprimer ce que je ressentais. Depuis l’âge de 6 ans je jouais du piano et j’avais ensuite appris a guitare seule et m’était mise a chanter. La musique avait toujours été apaisante pour moi, une sorte de thérapie ou au moins vous n’aviez pas besoin de raconter votre vie et vos problèmes a un parfait inconnu. C’était une des choses qui m’avait aussi toujours liés a ma sœur, car elle partagée la même passion que moi pour la musique et le chant. Je pratiquer aussi la danse, très pratique pour se défouler. J’étais aussi douée en dessins, tenant ca de mon père. Perdue dans mes pensées je ne vis même pas la serveuse s’avancer vers moi.
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Kaylee J. Nicholson
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MessageSujet: Re: « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »   « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. » EmptyJeu 24 Juin - 21:30

« Rah-rah-ah-ah-ah-ah! Roma-roma-mamaa! Ga-ga-ooh-la-la! Want your bad romance »

Pourquoi fallait-il que chaque matin, mon réveil sonne lorsqu’une chanson que je n’aime pas passe à la radio ? C’était toujours la même chose. Tous les matins, la même chose. Appuyant brutalement sur le bouton « Snooze » de mon réveil, je fit taire Lady Gaga et me redressait en râlant. J’avais du travailler tard la veille et reprenait de bonne heure ce matin. Autrement dit, la journée risquait d’être longue. Heureusement que je finirais de bonne heure, j’aurais le temps de faire un peu de guitare en rentrant, et de me prendre une bonne douche. Un bain aurait été mieux, mais ma salle de bain était si petite que si j’avais voulu y caser une baignoire, celle-ci aurait du faire approximativement la taille d’une bassine. Alors je me contenterais d’une douche.

Après m’être extirpée de sous ma couette, je fis un détour par la salle de bain, et filais sous la douche. Une fois sortie, j’enfilais un short en jean, et un t-shirt ample blanc, retombant négligemment sur mon épaule, ajoutant collier, bagues et bracelets. Heureusement que les Johnson n’étaient pas trop exigeants sur les tenues. Quand il commençait à y avoir du monde dans le pub, on mourrait de chaud à l’intérieur, alors j’évitais les tenues trop épaisses. Une fois fin prête, j’enfilais des chaussures à talons noirs, et quittait mon appartement, mes wayfarer sur le nez.

L’air du dehors acheva de me réveiller alors que je prenais la direction du pub. Je commençais mon service, tranquillement, m’occupant des tables qui m’étaient attribuées. Il y avait peu de monde, et lorsque je faisais mes allées et venues entre le comptoir et les tables, je ne pouvais m’empêcher de chantonner sur la musique diffusée par la radio.

La musique, la seule chose qui me restait de ma vie d’avant. La photo, j’avais arrêté lorsque j’avais du revendre mon appareil photo afin de me payer mon billet d’avion pour l’Europe. Jamais on ne me prendrais ma guitare, pour rien au monde. J’avais du arrêter le piano, car on aura beau dire ce qu’on veut c’est assez difficile a transporter. Ma guitare était mon bien le plus précieux, et la musique était mon échappatoire, mon issue de secours à mes problèmes. Mon moyen de m’évader, d’oublier, ou de laisser échapper mes émotions. J’en avais besoin. Écrire, jouer, chanter… J’avais toujours eu l’impression d’être incapable de vivre sans cela.

« Jezz’, il y a quelqu’un à la table 6. » M’indiqua Mme Johnson.
« J’y vais. » lui répondis-je.

J’arrêtais donc de ranger les tasses et les verres, occupation que je m’étais trouvée histoire de passer le temps, et allais vers la table, mon bloc note a la main, regardant à peine la jeune femme assise seule à une table, en train de griffonner sur un carnet.

« Bonjour. Qu’est-ce que je vous sers ? » Demandai-je aussi poliment que mon amabilité naturelle me le permettais.


Dernière édition par Kaylee J. Nicholson le Ven 25 Juin - 17:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »   « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. » EmptyJeu 24 Juin - 22:55

Ma vie était devenue un véritable enfer. J’avais aimé ma vie, vraiment, mais avant. Depuis trois ans et encore plus depuis deux ans, je ne voyais pas vraiment la raison de rester en vie. Enfin ne pensait pas que je suis du genre suicidaire. Ou du moins pas assez pour en être capable. Mes parents me manquait, ma sœur me manquait et le peu d’amis que j’avais en avait marre de ce que j’étais devenue. A la suite de la mort de mes parents je m’étais promise d’être utile et m’était donc mise a donner des cours de soutient. J’avais toujours eu des facilité en cours et j’avais décidée d’aider les autres. J’aurais aimé ce que mes parents en pensaient. Mais je n’étais pas heureuse, pourtant personne ne semblait le remarquait, ou alors tout le monde s’en fichait royalement. La seule personne qui me connaissait vraiment au fond était Kaylee et elle avait finit par me détester et partir.

J’étais au café, perdue dans mes pensées et regardant par la fenêtre. Le monde paraissait tournée sans que je sois dedans. Tout semblait trop… Diffèrent. Je sursautais lorsqu’une voix s’adressait a moi et je jetais un coup d’œil au menu quand elle me ramena a la réalité.

KAYLEE :: « Bonjour. Qu’est-ce que je vous sers ? »

« Se sera juste un capuccino s’il vous plait. »

Je me rendis compte que cette voix me disait quelque chose, elle m’était familière. Familière oui mais je ne l’avais pas entendu depuis des années. Je ne l’avais pas entendu depuis exactement trois ans… Je relevée soudain la tête et je crus que mon cœur allait s’arrêter. C’était elle ! C’était Kaylee. Je l’aurais reconnue entre mille. Mais je ne savais pas comment elle allait réagir. J’avais soudain peur et je dois avouer qu’une part de moi lui en voulait. Je restais sur le cul, la regardant incapable de décrocher un mot. Je devais rêver ! C’était impossible. Je finis par retrouver ma voix et balbutia quelque chose.

« Kay… Kaylee ? C’est… C’est toi ? »

Voir ma sœur après trois ans j’en avais les larmes aux yeux. Je lui en voulais mais j’avais envie de me lever pour la serrer dans mes bras. Pour lui dire que je l’aime et qu’elle m’a terriblement manquée. Mais j’étais toujours incapable de bouger et de parler sans avoir l’air d’une parfaite abrutit. J’étais et avais l’air d’une idiote.
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MessageSujet: Re: « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »   « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. » EmptyJeu 24 Juin - 23:51

Serveuse dans un pub, c’était ennuyeux comme travail. Vous pouvez me croire sur parole. Mais ça payait le loyer, les repas, et les factures. Alors je n’allais pas m’en plaindre, il y avait plus désagréable comme travail. Et puis parfois c’était plutôt amusant, lorsque je devais assurer la fermeture le soir et qu’il y avait deux ou trois hommes totalement saouls avachi sur le comptoir, a débiter tout un tas d’idioties et a chanter comme des bœufs sur n’importe quelle musique qui passait. Je n’avait encore jamais eu de gros problèmes avec ce genre de clients, mon rôle était juste de les mettre dehors a la fermeture et, ne leur souhaitant pas tout de même d’avoir un accident, de leur appeler un taxi pour rentrer chez eux.

J’étais une chieuse, désagréable, un vrai sale caractère, mais je n’étais pas sans cœur tout de même. Avoir des problèmes, je savais ce que c’était, et chacun à une façon différente de gérer tout ça. Il m’arrivait à moi aussi de boire parfois, plus que de raison, lorsque je faisais la fête. Enfin, il m’était arrivé, puisqu’aujourd’hui, avec le peu de connaissances que j’avais, je ne faisait plus vraiment la fête. Je me contentais aujourd’hui des boites de nuit, et revenait le lendemain avec une véritable tète de déterrée au boulot. Voila à quoi se résumait ma vie. J’étais devenue une vraie solitaire, sans attaches, sans famille, sans amis.

Ma sœur et mes parents me manquaient, c’était certain. Combien de fois je m’étais réveillée au beau milieu de la nuit, m’apercevant a quel point ils me manquaient, à quel point je regrettais d‘être partie. Cela faisait trois ans, trois ans que je n’avais pas adressé la parole à mes parents où à ma sœur. Je les avais aperçus un jour, tous les trois, au parc. Ils avaient l’air heureux tous les trois. Ils étaient heureux sans moi. Jamais vraiment ils n’avaient rit avec moi comme il l’ont fait ce jour là avec ma sœur. Par ma faute, parce que je ne leur laissait jamais la possibilité d’entrer dans ma vie, d’être proches de moi. Allaient-ils bien ? Étaient-ils tous heureux ? Est-ce qu’eux aussi se réveillaient parfois au milieu de la nuit et pensaient à moi ?

Pour éviter de penser à tous ça, je me distrayait, n’importe comment, et quand ce manque devenait trop insoutenable, des gouttes de sang ne tardaient souvent pas à venir se déverser dans le lavabo de ma salle de bain. Et je me sentais mieux, pour un certain temps en tout cas. J’en avais marre de cette vie et pourtant, je continuait à m’accrocher. M’accrocher à quoi, je n’en savais rien, mais je m’accrochais. M’accrocher à ma musique, m’accrocher à mes souvenirs, m’accrocher à mon boulot de serveuse. D’ailleurs, j’avais une cliente dont je devais prendre la commande. Je lui avais donc sorti mon refrain quotidien, afin de savoir ce qu’elle voulait que je lui apporte, sans même prendre la peine de regarder son visage.

LEXI : « ce sera juste un capuccino s’il vous plait. »
« J’vous apporte ça tout de suite. » Répondis-je machinalement.

La voix de cette jeune fille m’était familière, mais ce ne pouvait pas être elle. Que ferait ma sœur Lexi à Fairway Hills ? Que ferait-elle ici, dans ce trou paumé au fin fond de l’écosse ? Rien, ce ne pouvait pas être elle. Et de toute façon, des choses me la rappelaient sans cesse sans que pour autant elle soit là, pourquoi serait-ce différent cette fois là ? Alors que je tournais les talons, n’ayant toujours pas accordé un regard a la jeune femme, celle-ci reprit cependant la parole.

LEXI : « Kay… Kaylee ? C’est… C’est toi ? »

Je m’arrêtai net. Personne ne me connaissait sous ce nom ici. Ce nom je l’avais abandonné en même temps que j’avais quitté le continent Américain. Pour le peu de gens qui me connaissaient ici, c’était Jezzy. Personne ne connaissait mon premier prénom, absolument personne, hormis mes employeurs et tout ce qui avait trait à l’administration. Je n’osais pas me retourner, c’était impossible que ce soit elle. Mais je devais en avoir le cœur net. Alors, doucement, je me retournais et la reconnu aussitôt. Elle avait changé, mais j’avais toujours l’impression de me voir dans un miroir, à quelques détails près. J’ignorais comment réagir. Que dire ? Que faire ? Elle semblait aussi incapable de réagir que moi et me regardais, bouche bée, assise a sa table. Tout ce que je trouvais à dire, alors que j’aurais du la serrer dans mes bras, lui avouer qu’elle m‘avait manqué, m’excuser pour avoir été une parfaite idiote, fut un froid et distant :

« Kaylee n'existe plus. Elle a disparu quand elle s'est apercu que le monde serait bien mieux sans elle. »

*Espèce d’idiote !* m’insultai-je mentalement. Je retrouvais enfin ma sœur, ma jumelle, mon double malgré nos différences, nous étions les mêmes, issues d’un même embryon, le même sang, les même gènes… Et plutôt que de tirer un trait sur le passé, J’y restais désespérément accrochée. J’avais cherché tellement longtemps à oublier, sans jamais y arriver. J’avais tout renié, et aujourd’hui, tout me revenait de plein fouet, comme une claque en pleine figure. Après avoir regardé ma sieur un instant, je fini par tourner les talons de nouveau et m'éloignai vers le comptoir.


Dernière édition par Kaylee J. Nicholson le Ven 25 Juin - 17:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »   « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. » EmptyVen 25 Juin - 16:48

Quel idée de m’inscrire a une émission débile ou vous êtes censés trouver l’amour. Comme si tout ca allait me faire changer. N’importe quoi. J’avais changée parce que j’avais perdue tout ce qui était important a mes yeux, ma famille. D’abord ma sœur et maintenant mes parents. Je n’avais plus rien a perdre. J’avais donc commencer a me donner a fond dans mes études. J’avais toujours réussit sans travailler vraiment, contrairement a Kaylee. Mais j’avais besoin d’un moyen de ne penser ni a mes parents, ni a ma sœur. Je me souviens des heures que j’ai passée a pleurer en pensant a Kaylee, des heures que j’ai passée a me tourner et retourner dans mon lit sans trouver le sommeil parce qu’elle était partie. Je me souviens de ce jour ou mes parents avaient essayé de me remonter le moral au parc, ou d’ailleurs nous avions beaucoup rit. Mais elle me manquait. Terriblement. Je ne parlais peut être jamais d’elle, mais c’était juste pour la simple raison que même après trois ans je ne m’y était pas fait. Et je ne m’y ferais jamais. Je n’aimais pas en parler tout simplement parce que je savais que je ne tardais pas a fondre en larmes. Je me disais souvent que si elle était partie c’était ma faute. Ma faute parce que j’avais des meilleures notes, parce que j’avais tendance a suivre les règle plutôt que de les enfreindre et de nous deux j’avais toujours été la plus calme. Elle était partie a cause de moi, elle ne voulait plus me voir, c’était aussi simple que ca. Et elle était surement plus heureuse si je n’étais jamais née. Seule elle aurait été beaucoup mieux, mais les choses avait fait que j’étais la.

J’aurais aimé être la pour elle, qu’elle me parle plutôt que de partir mais elle avait choisit de partir. Nous avions toujours eu une sorte de connexion, parce que nous étions jumelle, et même lorsqu’elle était loin, j’avais toujours l’impression que quelque part elle m’aider dans certaines moment. Vous savez quand vous êtes dans une situation délicate par exemple et que vous ne savez pas faire, vous entendez votre tête vous dire ce qu’il faut faire. Mais pour moi ce n’était pas ma voix que j’entendais , c’était la sienne, comme si elle m’aidait même en étant loin. Depuis trois ans aucune de mes nuits n’avaient été complètement, parce que je me sentais seule.

Je me souviens quand nous étions petite et que je n’arrivais pas a dormir j’allais la voir dans son lit et nous finissions la nuit en nous tenant la main serrait l’une contre l’autre. Kaylee faisait de même quand c’est elle qui n’arrivait pas a dormir. Je me souviens de tellement de choses que nous avions fait ensemble et je ne voulais pas les oublier. Pour rien au monde je ne voulais les oublier. Quand nous nous baignions toutes les deux, ou même encore quand nous faisions du vélo dans notre rue, ou les soirs d’été ou nous regardions les étoiles et leur donnant des noms. Il y en d’ailleurs deux qui portaient nos prénoms, les deux plus brillante qui avait été dans le ciel se soir la. Mais depuis son départ je ne les avaient plus jamais vu. C’était peut être stupide mais c’était comme ca.

J’avais donc demandé un Capuccino, sans relever la tête. Je n’étais pas d’humeur a parler aujourd’hui, ni a être avec du monde d’ailleurs, la seule que j’aurais voulu c’était Kaylee. Mais elle n’était plus la. Elle ne serait plus jamais la, enfin c’est ce que je pensais avant de reconnaitre cette voix.

KAYLEE :: « J’vous apporte ça tout de suite. »

Je connaissait cette voix ! Je le savais. C’était sa voix, celle que j’entendais dans mes rêves et dans mes cauchemars aussi d’ailleurs. J’étais incapable de trouver les mots pour dire quoi que se soit, même pour dire ce que je ressentais. J’étais prête a tout oublier tant qu’elle me promettait de ne plus jamais repartir. Mon cœur avait fait un bond tellement grand que j’ai cru qu’il allait s’arrêter ou alors qu’il allait passer a travers ma cage thoracique pour sortir de mon corps. Elle avait tellement changée ! Elle avait a présent de long cheveux noir, nous étions d’origine châtain clair, mais ca lui allait tellement bien. Je l’avais toujours trouvée plus jolie que moi. Stupide parce que les gens ne savaient pas nous différencier pour la pluparts. J’en avais les larmes aux yeux. Et je retrouvais enfin la paroles en balbutinant comme une idiote.

KAYLEE :: « Kaylee n'existe plus. Elle a disparu quand elle s'est apercu que le monde serait bien mieux sans elle. »

Et une claque ! Une ! Je m’étais attendue mais pas a ca. Elle me regarda quelques instants et tourna les talons. Mon cœur se serrait. J’avait encore plus mal que depuis ces trois années sans elle. Mais la réalité me revint aussitôt : Elle me détestait. Elle était partie parce qu’elle détestait, qu’est ce que j’avais cru après tout ? Qu’elle allait me serrer dans ses bras et lui dire que je lui avais manquée ? Je devais arrêter de rêver. Je restais sur le cul, je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire, mais au moins une choses était clair, elle ne voulait pas me voir. Après un instant sans réagir je fini par remettre mon cahier dans mon sac et me levais dans l’intention de partir. Elle ne voulait pas me voir, eh bien elle n’entendrais plus parler de moi. J’allais quitter Farway Hill, allez vivre loin d’elle, ne plus venir l’emmerder. Parce que j’avais l’impression d’être la partie gâcher de sa vie, tout comme mes parents l’était pour elle. Jetant mon sac sur l’épaule j’allais vers a sortir du pub, qui n’était d’ailleurs pas très remplit.
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MessageSujet: Re: « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »   « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. » EmptyVen 25 Juin - 17:33

Si ce matin quand je me suis levée quelqu’un m’avait dit qui ferait son apparition au pub où je travaillais, je ne l’aurais certainement pas cru. Ma sœur, ma jumelle que je n’avais pas vue depuis deux ans et a qui je n’avais pas parlé depuis 3 ans… C’était comme revoir un fantôme de mon passé ressurgir. Ca ne pouvais pas être vrai, c’était impossible… Et pourtant elle était là, devant mon nez, bel et bien réelle. Que fichait-elle ici ? Était-ce le hasard, ou bien avait-elle fini par retrouver ma trace, depuis 3 ans que je m’acharnais à cacher à tout le monde les détails de mon passé. Personne ne savait que j’étais New Yorkaise, personne ne savait que j’avais une jumelle, que j’avais fugué… Je n’avais parlé de tout ça à personne simplement parce que je ne voulais pas que qui que ce soit me retrouve. Et là, elle était là… Elle ne devait pas être partie à ma recherche car elle semblait aussi surprise que moi de cette rencontre.

J’étais cependant bien trop bornée pour baisser les armes. J’aurais pu - j’aurais du ! - lui sauter dans les bras, la serrer dans mes bras et lui avouer combien elle m’avait manqué, lui dire que je l’aimait… Sauf que ces mots, je n’avais jamais été capable de les dire à qui que ce soit, même lorsque je les pensais du plus profond de mon cœur. « Je t’aime », trois mots, sept lettres, rien de bien compliqué, une phrase on ne peut plus basique… Seulement le seul à qui j’ai jamais été capable de les dire était le chien que nous avions étant petites avec Lexi. Parce que c’était un chien, c’était différent. Seulement avouer ce que je ressens n’était pas, et n’avais jamais été dans ma nature.

Kaylee… ce nom, je ne l’avais pas entendu depuis deux ans. Personne ne m’avait appelé comme ça tout simplement parce que personne ne le connaissait. J’avais tiré un trait sur Kaylee, à quoi bon prétendre être une fille que l’on est de toute façon plus ? Kaylee avait une famille, même si elle se disputait avec eux, Kaylee avait une vie. Jezzy était seule. Jezzy fuyait et se cachait. Jezzy ne s’attachait pas au gens, au lieux. Je n’étais plus Kaylee. Ou peut être l’étais-je quelque part encore, au fond de moi. Seulement je l’avais enterrée si profondément que la sortir de son trou était quasiment impossible.

Retournant vers le comptoir sans me retourner, jj’entendis Lexi ranger ses affaires et se lever. Je dis à Mrs Johnson d’un air détaché qui n’était en réalité qu’une couverture :

« J’crois que je viens de vous faire perdre une cliente. Désolée. »

Elle regarda ma sœur se lever et aller vers la sortie. Notre ressemblance était flagrante, et elle comprit aussitôt qu’elle était ma jumelle. Pas besoin d’être Einstein pour s’en rendre compte.

« C’est ta sœur ? » Me demanda-t-elle.
« C’était. » Répondis-je tout en rangeant des verres sous le comptoir.
« Comment ça ? »
« Ca c’est mes affaires. Et c’est du passé. »
« Ta sœur ne peut pas être ‘du passé’ Jezz. Prend ta pause et va la voir. »
« J’ai pas envie. » Rétorquai-je sèchement.

Mrs Johnson n’insista pas et reprit son travail où elle l’avait laissé. Lexi s’apprêtait à sortir et je la regardait faire. Un second au revoir ? Le premier avait été difficile, même si j’avais été la seule à vraiment savoir qu’il avait lieu. La rattraper ? Pour lui dire quoi ? J’avais l’impression d’avoir tellement de choses à lui dire, et rien à la fois. Parce que ce que j’aurais voulu lui dire, je n’aurais su lui avouer. Parce que j’étais moi, bornée, bien trop fière, et parce que je m’étais construit cette carapace qui me poussait à repousser tout le monde et toutes les choses qui pourraient me faire souffrir ou me rappeler mon passé. Seulement une part de moi ne voulait pas laisser Lexi partir. J’hésitais un instant, et fini par quitter l’arrière du comptoir et allais vers Lexi.

« Lexi ! » Appelai-je.

Je ne savais même pas quoi dire et m’arrêtai à mi-chemin, puis restait plantée là. Afin de me donner une contenance et de ne pas avoir l’air d’une potiche, je remis mes cheveux en arrière d’un geste de la main et fini par dire, toujours pas vraiment d’un air très accueillant ou chaleureux :

« Qu’est-ce que tu fais ici ? »

C’était tout ce que j’avais trouvé à dire. C’était déjà ça, j’avais fais un pas vers elle ce qui était, connaissant celle que j’étais devenue, l’équivalent d’un effort surhumain. Peut être était-ce une trace de celle que j’étais avant, qui n’était pas si différente de Jezzy, mais tout de même moins désagréable, distante, froide, et tout autres qualificatifs du même genre.
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MessageSujet: Re: « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »   « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. » EmptyVen 25 Juin - 18:32

Je devais partir, je devais partir avant de finir en fontaine une nouvelle fois. Je ne faisais que ca de toute façon des qu’il s’agissait de Kaylee. J’avais donc tournée les talons et avait commencé a sortir, marchant dans la rue. Il n’y avait d’ailleurs presque personne et a peine avais-je quitter le café que je le regrettais. Je ralentit mes pas, ayant envie de faire demi tour mais au fond de moi je me disais que ca n’en valait pas la peine parce qu’elle ne voulait pas me voir, elle ne voulait plus de son ancienne vie. Elle n’était plus Kaylee comme elle l’avait dit. Kaylee était morte. Mais c’était faux, le monde ne se portait pas mieux sans elle, bien au contraire. Pour moi le monde était pire sans elle. Je m’était presque arrêter lorsque j’entendis sa voix.

KAYLEE :: « Lexi ! »

Je me retournais et la vit. Je ne m’étais pas attendue a ca, pas venant d’elle. Elle était toujours terriblement têtue et elle n’était en général jamais la première a lâcher. Elle avait toujours eu sa fierté et surtout le don d’être la plus têtue de nous deux. Je me demandais d’ailleurs si j’avais fait quelques chose pour qu’elle parte. C’était peut être ma faute. Mais je ne voulais plus penser au passé, je lui avait déjà pardonner, ou du moins je ne voulais pas lui en vouloir. Je voulais que l’on reprenne un nouveau départ toutes les deux. Je m’apprêtais a dire quelque chose quand elle reprit la parole.

KAYLEE :: « Qu’est-ce que tu fais ici ? »

Sa voix avait été froide et pas très agréable, ce qui fit tout de suite redescendre mes espoirs de tout oublié et de nous réconcilier rapidement. Mon cœur se serra légèrement mais j’essayer de croire que les choses pouvaient s’arranger. Je refusais de la perdre une deuxième, je ne le supporterais pas. J’avais besoin d’elle a mes cotés. Trois ans sans elle c’était déjà trop. Je n’en pouvais plus et je ne voulais pas que ca continue.

« Je suis la pour une émission. J’ai été prise pour ‘Try for the love’. Mais toi que…. Qu’est ce que tu fais ici ? »

*Si tu savais comme tu me manque !* pensais-je au plus profond de moi. Je n’avais qu’une envie c’était de m’avancer et de la serrer dans mes bras. Je n’arrivais même pas a me souvenir de petite détails tout bête mais qui pour moi avait une importance énorme. Je soupirais légérement, je ne savais pas quoi dire, j’avais peur de sa réaction si je disais quoi que se soit. Mais j’en avais besoin. J’avais besoin de lui dire ce que je ressentais. Je n’en pouvais plus. Cela faisait trois ans que je ‘survivais’, que j’avais besoin d’elle, que je retenais tout ca pour moi. Je relevée la tête vers elle et finit par prendre mon courage a deux mains.

« Tu me manque Kaylee… Je… J’en peux plus que tu sois loin. J’en peux plus de… De pas savoir si tu vas bien. Ca fait trois ans que… Que j’ai pas fais une nuit entière. Ca fait trois ans que je me demande ce… Ce que j’ai fais pour que tu t’en aille. Si… Si c’est a cause de moi je… Je m’en excuse un million de fois. Mais j’ai besoin de toi… J’ai besoin de ma sœur… »
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MessageSujet: Re: « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »   « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. » EmptyVen 25 Juin - 19:15

De toute ma vie, je crois que les fois ou j’avais fais le premier pas, ou j‘avais remballé ne serait-ce qu’un instant ma fierté dans ma poche, devaient se compter sur les doigts de la main. J’étais incroyablement têtue, et lorsque j’ai décidé quelque chose, me faire revenir sur ma décision était une tâche extrêmement difficile. Et avec le temps, cela n’avait fait qu’empirer. Les trois dernières années que j’avais passé seule, ayant quitté tous mes amis et ma famille, n’avaient fait que m’endurcir un peu plus encore. Et Lexi connaissait très bien mon sale caractère pour m’avoir côtoyée chaque jours pendant 16 ans de nos vies.

J’étais la plus têtue, la plus chieuse, la plus peste même de nous deux. Je savais me montrer très peste quand je m’y mettais, croyez moi. Mieux vaut éviter de me compter parmi vos ennemis, c’est un conseil que je vous donne. Aujourd’hui, avec la vie que je menais, je n’avais ni amis ni ennemis de toute façon, étant donné que je ne me fixait nulle par. Cela évite bien des problèmes croyez moi. Les garçons, je flirtais avec eux en boite, dansait, et après je partais. Je n’avais eu aucune histoire sérieuse depuis longtemps. En fait, cela devait être depuis Kyllian, ma seule histoire sérieuse. Alors que j‘avais 15 ans. Nous étions restés 8 mois ensemble avant qu’il ne mette fin àn notre historie. Depuis je ne faisait plus confiance aux garçons, et ne voulait plus les leur donner le droit de me faire souffrir.

Enfin, toujours est-il que me voir la rattraper devait surprendre Lexi, c’était sur, car elle avait bien du remarquer, rien qu’avec les quelques mots que nous avions échangés, que je n’avais pas changé. Enfin si, j’avais changé pour devenir pire. Je cru voir de l’espoir apparaitre sur son visage. Il se dissipa dès l’instant où je pris la parole, d’un ton froid et distant, lui demandant ce qu’elle faisait à Fairway hill.

LEXI : « Je suis la pour une émission. J’ai été prise pour ‘Try for the love’. Mais toi que…. Qu’est ce que tu fais ici ? »

Try for the Love ? C’était quoi cette émission ? Jamais entendu parler. Probablement l’une de ces télé réalité débiles. Enfin, c’était certe débile mais parfois dans mes soirées d’ennui, cela me faisait bien rire lorsque je les voyait se chamailler pour une connerie comme des gosses dans une cours de récré.
Lexi me demanda ce que je faisait ici… Voyons voir, j’avais un boulot, alors en toute logique, c’est que je ne suis pas venue ici en vacances. Je savais que j‘aurais du aller au Japon plutôt qu’en Europe, au moins la bas, il y a tellement de monde que jamais on ne m’aurait trouvée !

« Ce que je fais là ? Ca se voit pas ? Je vis ici, a ton avis, qu’est-ce que je fais ? » Répondis-je, sarcastique.

Autre trait de mon caractère, je me montrais bien souvent sarcastique, cynique, ironique, et tout ce que vous voudrez. Oui, je sais, ca vous donne a tous envie de me connaitre. On ne peut pas chasser qui l’on est, c’était plus fort que moi, je n’étais pas du genre à rendre les armes facilement.

Lexi resta silencieuse un moment, ayant l’air d’hésiter a dire quelque chose, et l’expression fermée de mon visage ne devait probablement pas l’encourager à se lancer. *si dans 30 secondes elle bug encore, je m’en vais.* pensai-je. 30, 29, 28... Je commençais à tourner les talons quand Lexi repris à nouveau la parole.

LEXI : « Tu me manque Kaylee… Je… J’en peux plus que tu sois loin. J’en peux plus de… De pas savoir si tu vas bien. Ca fait trois ans que… Que j’ai pas fais une nuit entière. Ca fait trois ans que je me demande ce… Ce que j’ai fais pour que tu t’en aille. Si… Si c’est a cause de moi je… Je m’en excuse un million de fois. Mais j’ai besoin de toi… J’ai besoin de ma sœur… »

Ce n’était pas sa faute. C’était ma faute. Seulement je n’allais certainement pas lui dire. Lui avouer que la seule responsable de tout ça c’était moi et mon sale caractère, que les derniers mots que j’avais été capable de dire à ma mère et mon père avant de prendre la décision de partir c’était que je les détestais, que si j’étais partie c’est parce que je sentais bien que la mauvaise ambiance qui régnait à la maison était entièrement ma faute et qu’au moment ou j’avais hésité à revenir, ce jour là dans le parc, j’y avais renoncé en voyant à quel point ils semblaient plus heureux sans moi.

« Déjà, arrête de m’appeler Kaylee. Elle est morte et enterrée, ok ? Et tu vois par toi-même que je vais bien. Et si ça peut te rassurer, c’est pas a cause de toi que je suis partie. Alors maintenant tu vas pouvoir dormir tranquille. Je te souhaite une bonne nuit par avance. »

J’étais une idiote. Une véritable idiote, même avec ma propre sœur, mon double, ma jumelle, j’étais incapable de laisser échapper ce que je ressentais, autre que de la colère et de la rancœur. De tout ce que je gardais pour moi depuis 3 ans, c‘était tut ce que je parvenais à exprimer. Pauvre idiote !
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Kaylee et moi avions étaient proches, très proches mais c’était avant. Quand nous étions entrées au lycée les choses avaient changées. Trop changées a mon gout. On c’était éloignées et nos caractère c’étaient encore plus différencier. Je n’avais jamais particulièrement aimé sortir, Kaylee elle adorait ca. Elle passait ses week end a droite et a gauche alors que moi j’avais toujours préférée trainé a ma piscine et rester seule. J’aimais la tranquillité, d’ailleurs d’un sens j’étais beaucoup moins sociable que Kaylee. Elle allait facilement vers les gens, ou du moins avant, quand a moi j’étais beaucoup plus timide.

KAYLEE :: « Ce que je fais là ? Ca se voit pas ? Je vis ici, a ton avis, qu’est-ce que je fais ? »

Pourquoi se montrait-elle si désagréable ? Je n’avais rien dit qu’il ne fallait pas que je sache. J’avais l’impression que quoi que je dise c’était mal et qu’elle allait m’en vouloir pour tout. J’étais peut être différente mais je n’allais pas me laisser faire. Après tout moi je n’avais rien a me reprocher. Ce n’est pas moi qui était partit, laissant ma famille sans nouvelle pendant plus de trois ans ! Le fait qu’elle se montre si désagréable, me faisait remonter le sentiment que j’avais essayé d’enfouir. Je lui en voulais ! Je lui en voulais de ne pas avoir été la le jour ou nos parents été mort. Je lui en voulais de ne pas avoir été la pour moi tout court comme elle m’avais promis de toujours l’être. Elle n’avait pas tenue les promesses qu’elle m’avait faites. La colère que j’avais au fond envers elle était en train de remonter.

« Arrête de me parler comme ca ! Je peux savoir ce que je t’ai fais pour que tu sois aussi désagréable avec moi ?! »

Je ne voulais pas me disputer avec elle, je ne voulais parce que je l’a retrouver a peine. Mais je ne savais pas comment me comporter avec elle. J’avais l’impression de ne plus la reconnaitre. Entre nous ca n’avait jamais été comme ca. Certes on se chamailler mais j’avais elle ne m’avait vraiment parler comme ca. Et je dois avouer que cela me blessée énormément. Venant de Kaylee les choses qu’elle pouvait dire ou faire me blessée très facilement. J’étais trop sensible. Je l’avais toujours été. J’étais la première a pleurer pour des choses stupide ou pour un film par exemple. J’avais essayé de me calmer et fermait les yeux quelques secondes avant de lâcher difficilement ce que j’avais sur le cœur. Elle paraissait tellement froide et distante que je en savais pas si je devais ou non me lancer. Mais j’avais fini par le faire et le regrettait tout de suite lorsqu’elle me répondit froidement.

KAYLEE :: « Déjà, arrête de m’appeler Kaylee. Elle est morte et enterrée, ok ? Et tu vois par toi-même que je vais bien. Et si ça peut te rassurer, c’est pas a cause de toi que je suis partie. Alors maintenant tu vas pouvoir dormir tranquille. Je te souhaite une bonne nuit par avance. »

J’étais blessée, profondément blessée mais peut être que comme ca la deuxième ‘séparation’ serait plus facile. Je n’arrivais pas a croire que c’était elle qui me disait ca. Pour moi ce voulait tout simplement dire ‘Dégage je te veux plus dans ma vie’. Mon cœur c’était serrer et j’avais les larmes aux yeux mais je m’interdisait de craquer je n’en avais pas envie. Je me rapprocher de quelques pas d’elle. Je ne pouvais plus tenir. Soit il fallait qu’on s’explique soit je devais partir.

« T’en a rien a foutre. T’en a jamais eu rien a foutre de toute façon. Tout ce qui t’as toujours intéresser c’est ta petite personne. T’en avais rien a foutre que ca puisse me faire mal que tu parte. J’ai jamais comptée pour toi et je compterais jamais de toute façon. J’ai été tellement stupide de croire que je pouvais faire partie de ta vie ! »

J’étais énervée et je disais souvent des choses que je ne pensais pas dans ces moments la. Je ne pensais rien de ce que j’avais dis, enfin si quelques trucs mais c’est surtout ce que je ressentais. Je l’aimais, c’était ma sœur, elle me manquait, mais elle m’avait blessée. A plusieurs reprise. Je ne savais plus quoi faire. Laissez tomber ou continuer de me battre pour qu’elle refasse partit de ma vie ?
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MessageSujet: Re: « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »   « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. » EmptySam 26 Juin - 0:43

J’étais une peste. Une vraie garce. Pourquoi est-ce que je réagissais ainsi alors que je savais pertinemment que Lexi m’avait énormément manqué tout ce temps ? Parce que j’avais l’impression qu’elle n’avait pas eu besoin de moi pendant ces 3 ans ? Qu’elle avait été bien plus heureuse que lorsque j’étais là ? Ou parce qu’elle avait probablement été plus heureuse que moi je ne l’avais été ? Combien de fois avais-je déjà pensé à une solution irréversible, lors de mes longues nuits d’insomnie. Sauter du haut d’un immeuble ou d’une falaise ? Ingurgiter une dose de somnifères bien trop grande pour ce que mon corps pouvait supporter et m’endormir pour ne pas me réveiller ? J’en avais imaginé des scénarios, mais moi qui pourtant était du genre à agir sur un coup de tête, n’avais jamais osé opter pour cette solution radicale. J’avais cherché à vivre et à m’en sortir comme je le pouvais, seule au milieu des 6 milliards de personnes qui se trouvent sur cette terre en même temps que moi.

Les seules personnes dont j’avais besoin parmi ces 6 milliards de personnes, étaient au nombre de 3 : Lexi, ma mère, et mon père. Et aujourd’hui, alors que Lexi était là, je la rejetais. Je la rejetais comme si elle n’avait jamais rien signifié pour moi, comme si elle n’était qu’une étrangère dont je ne me souciait pas. Mais c’était faux. La voir là, devant moi, apparemment en bonne santé m’enlevait un poids sur la poitrine. Elle allait relativement bien au bout de ces trois ans. De nous deux, j’avais toujours été celle avec le plus de caractère. Si au lycée ou même en dehors et avant ça, quelqu’un s’en prenait à elle, j’avais toujours été la pour la défendre. J’étais née la première, peut être donc qu’inconsciemment, un tempérament d’ainée était né en moi, sans que j’en sois en rien responsable. C’était comme ça. Et aujourd’hui, au lieu de la protéger, d’être là pour elle, je la repoussais, d’un air mauvais.

LEXI : « Arrête de me parler comme ca ! Je peux savoir ce que je t’ai fais pour que tu sois aussi désagréable avec moi ?! »

Elle n’avait rien fait. Absolument rien. C’était peut être justement ça la raison, pendant l’année que j’avais passée à trainer à travers les Etats Unis après ma fugue, rien n’avait laissé entendre qu’elle où mes parents étaient à ma recherche. Jamais je n’avais vu un avis de recherche ou eu quelque impression que ce soit que je risquais d’être retrouvée. Pourtant cette année là, je n’avais pas fais énormément d’efforts pour me cacher. J’utilisais encore mon véritable nom pour réserver des chambres d’hôtel ou pour le travail, les seules choses dont je m’était débarrassée étaient mon portable, et ma carte de crédit, afin que l’on ne puisse utiliser ni l’un ni l’autre pour me retrouver. Personne n’avait eu l’air de se soucier de mon sort.

« T’as rien fais justement. C’est la le problème. » Répondis-je.

Lexi m’avait avoué que je lui avais manqué et encore une fois je l’avais envoyée paître. Mon intention première n’avait pas été de me disputer avec elle, mais c’était pourtant la direction que notre conversation était en train de prendre. Quelle scène de retrouvailles touchante, n’est-ce pas ? Dans le genre ‘tu crains du boudin’ j’étais la numéro 1, la reine des reines; Je gâchais tout, une fois de plus. C’est tout ce que j‘avais jamais été capable de faire dans ma misérable vie. Quand je disais que le monde se porterais bien mieux sans moi, je le pensais sincèrement. Qui aurait voulu fréquenter la fille que j’étais ?

LEXI : « T’en a rien a foutre. T’en a jamais eu rien a foutre de toute façon. Tout ce qui t’as toujours intéresser c’est ta petite personne. T’en avais rien a foutre que ca puisse me faire mal que tu parte. J’ai jamais comptée pour toi et je compterais jamais de toute façon. J’ai été tellement stupide de croire que je pouvais faire partie de ta vie ! »

Je n’en avais rien à foutre ? C’était probablement pour ça que j’avais pensé plusieurs fois à foutre ma vie en l’air et m’efforçais de m’occuper pour ne pas penser à mes famille sans arrêt. C’était bien connu que j’étais une accro du travail, travailler dans un pub au milieu d’une ville paumée dans le trou du c*l de l’Ecosse était ce dont je rêvais depuis toute petite ! Mon rêve réalisé, Hallelujah ! C’était probablement aussi parce que je n’en avais rien à foutre que j’avais ces insomnies, qui m’empêchaient de dormir bien souvent la nuit, me réveillant à n’importe quelle heure avec la pensée de la plus grosse connerie de ma vie.

« C’est ça, je suis une égoïste, garce, j’m’en foutiste, méchante, bouh, vilaine fille ! » Raillai-je. « C’est pour ça que quand je suis passée par New York pour prendre l’avion pour Londres y a deux ans, j’ai pas pu m’empêcher de venir trainer vers chez nous juste pour vous apercevoir toi, papa et maman ! Et mon absence avait pas l’air de vous déranger plus que ça apparemment, vous vous fendiez bien la gueule à Central park pendant que moi je galérais depuis un an ! » Balançai-je. « Maintenant excuse moi, mais moi j’vis pas en Ecosse au frais de la production d’un reality show débile, j’ai un travail, et j’aimerais bien ne pas être virée. »

Mrs Johnson ne me virerais pas, elle n’était pas quelqu’un de mauvais, et avais l’air de m’apprécier malgré mon sale caractère. Et puis elle avait semblait comprendre que quelque chose clochait entre moi et Lexi. Cependant, je voulais juste m’éloigner, craquer devant les gens n’était pas mon genre et j’en avais déjà dit plus que ce que j’aurais voulu avouer.
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MessageSujet: Re: « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »   « Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. » EmptySam 26 Juin - 19:04

Quand elle s’y mettait Kaylee pouvait vraiment être une vrai chieuse et pire encore une vraie peste. Mais jusqu'à aujourd’hui, en seize ans, elle ne m’avait jamais parler comme ca, elle ne c’était jamais montré désagréable avec moi a ce point la. Bien sur contraire. Depuis que nous étions petites c’est elle qui me défendait, tout le temps. Je n’avais jamais eu une grande popularité, que se soit à l’école, au collège ou au lycée. Chaque fois que j’avais des problèmes c’est elle qui était venue me défendre et me tirer de mes problèmes. Je lui devais beaucoup pour cela il fallait bien l’avouer. Je l’avais toujours remercier d’avoir été la pour me défendre. Ou du moins elle avait été la jusqu'à y a trois ans. Ces trois dernières années avaient été les pires de toute ma vie. D’abord parce que Kaylee était partie, ensuite parce que j’avais eu des tas de problèmes au lycée. Je n’étais pas le genre de fille a chercher la merde mais je préférée souvent ne pas répondre quand l’on me cherchait. Je me laissait trop marcher sur les pieds comme on dit.

La conversation était mal partie. Je ne voulais en rien me disputer avec elle mais apparemment elle en avait décidé autrement. J’avais essayé de lui dire que j’étais désolée, que je voulais juste que tout soit a nouveau normal mais apparemment elle n’avait pas l’intention de m’aider. Ma colère envers elle était revenue mais j’essayais de la contrôler même si cela n’était pas facile. Elle savait très bien que je me blessais facilement, surtout venant d’elle, mais elle ne prenait pas des gants. Elle voulait qu’on s’explique et bien nous allions le faire.

KAYLEE :: « T’as rien fais justement. C’est la le problème. »

Que croyait-elle ? Qu’on avait pas essayée de la retrouver ? Que je n’avais pas essayée de l’appeler des millions de fois, ou même d’allez parler a ses amis pour savoir si l’un d’eux ne l’avaient pas vu. Je me souviens que pendant plus de deux ans, j’avais passée tout mon temps libre a essayée de savoir ou elle était. J’avais passée pas mal de temps au poste de police mais ils étaient tous aussi empotés les uns que les autres ! Il n’avait pas été foutu de la retrouver. Tout ce que j’avais fais pendant deux ans c’était la chercher et elle disait que je n’avais rien fait. Ca c’est la meilleure. Je laissais échapper un rire ironique, parce que la situation n’était pas du tout drole.

« J’ai rien fait ?! Tu rigole la ?! Pendant plus de deux ans j’ai pas arrêter d’essayer de t’appeler. J’ai passée tout mon temps libre dans ce stupide de police. J’ai passée parfois des nuits a chercher dans New York avec Jordan ! Je suis même allez jusqu'à Washington pour te chercher ! Alors non t’as raison j’ai rien fait ! Jamaiiis rien fait ! »

Je soupirais un coup pour essayer de me calmer mais j’en était incapable. J’avais imaginée toute sorte de retrouvailles pendant mes nuits d’insomnie mais celle la ne faisait pas partie de celle que j’avais imaginée. J’avais imaginée tellement de choses, mauvaise comme bonne, mais celle me paraissait vraiment la pire. Trois ans sans se voir, sans se parler, en pensant tout le temps a elle et la seule chose qu’on faisait aujourd’hui c’était quoi ? Se disputer. Cette scène me donnait tord a ce que j’avais jamais osée faire simplement pour elle. J’avais pensée des dizaine de fois, peut être plus a en finir. Après tout a quoi ca sert de rester si vous n’avez plus personne hein ? Je n’avais plus ma sœur, je n’avais plus mes parents, je n’avais plus d’amis, je ne vois vraiment pas ce qui me retenait et pourtant je ne l’avais jamais fait. J’avais simplement arrêter de me nourrir, d’ailleurs je n’avais pas beaucoup de graisse il fallait l’avouer. Kaylee était plus épaisse que moi. Je me souvenais le nombre de fois ou je m’étais assise sur le rebord du toit de l’immeuble ou je vivais en regardant en bas.

KAYLEE :: « C’est ça, je suis une égoïste, garce, j’m’en foutiste, méchante, bouh, vilaine fille ! C’est pour ça que quand je suis passée par New York pour prendre l’avion pour Londres y a deux ans, j’ai pas pu m’empêcher de venir trainer vers chez nous juste pour vous apercevoir toi, papa et maman ! Et mon absence avait pas l’air de vous déranger plus que ça apparemment, vous vous fendiez bien la gueule à Central park pendant que moi je galérais depuis un an ! Maintenant excuse moi, mais moi j’vis pas en Ecosse au frais de la production d’un reality show débile, j’ai un travail, et j’aimerais bien ne pas être virée. »

S’en était trop ! Je n’en pouvais plus. J’aurais du le deviner qu’elle allait rejeter la faute sur moi ou sur mes parents. De toute façon elle voulait toujours avoir le dernier mots et énervée comme nous l’étions toutes les deux la seule choses que nous allions réussir a faire c’est nous blessées l’une l’autre. Mais remarque je m’en fichais. Elle avait chercher a ce qu’on se dispute, a ce qu’on s’explique eh bien je n’étais peut être pas du genre grande gueule en général mais je n’allais pas me laisser faire. J’en avais marre d’être toujours celle qui lâche la première. J’en avais marre d’être faible.

« Personne ne t’as jamais obligée a partir c’était ton choix ! C’était ton putain de choix ! Ca fait trois ans que chaque fois que la porte de la maison s’ouvre j’espère au plus profond de moi que toi ! Mais j’ai fini par arrêter de croire que j’étais assez importante pour toi pour que se soit possible ! » Dis-je énervée, pas aimable le moins du monde. « Et ce jour la a Central Park papa et maman essayaient de me remonter le moral parce que je n’allais pas bien ! Et tu veux savoir pourquoi ? A cause de toi ! Ca faisait un an ! Une longue année que t’étais partie et la seule chose que j’arrivais a penser c’est que c’était ma faute. Que j’avais fais quelque chose de mal ! Tout ce temps je m’en suis voulu alors qu’en faites j’ai jamais comptée pour toi ! C’est toi qui est partie et je sais pas pourquoi, mais tu nous as tous fait souffrir. Papa. Maman. Et moi ! Tu sais ce qu’ils m’ont dit ? Le dernier mot qu’ils ont prononcés avant de mourir ?! C’est qu’ils nous aimaient toi ET moi ! Ils voulaient qu’on aillent bien qu’on soient réunit. Mais t’en savais rien puisque vu qu’on ne fait plus partie de ta vie. Tu sais même pas qu’ils sont mort ! » M’exclamais-je. Mais je fini par me calmer et la voix tremblante j’ajoutais quelques chose. « T’as même pas était la quand j’avais besoin de toi… »

J’avais les larmes aux yeux. Plusieurs personnes dans le rue c’étaient arrêtés et nous regardées mais je m’en fichais pas mal. D’un coté ca faisait du bien de vider son sac, ca faisait du bien de dire ce que j’avais sur le cœur. Mais de l’autre coté je m’en voulais. Je m’en voulais comme j’avais toujours eu tendance a m’en vouloir et a culpabiliser. Je retenais mes larmes ne voulant pas craquer en pleine rue, et encore moins devant Kaylee. Le sujet de la mort de mes parents étaient toujours un sujet douloureux même si cela faisait deux ans. Ils me manquaient énormément. J’avais besoin d’eux mais ils étaient partit pour toujours. Je n’en parlais jamais, tout comme je ne parlais jamais de ma famille ; C’était un sujet très sensible.
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Oui j’étais partie. J’avais fais ce choix moi-même, sans que personne ne m’ai poussée dehors. J’en étais consciente et je ne reprochais à personne de m’avoir forcée à partir, seulement lorsque vous entendez votre mère pleurer toute la soirée dans les bras de votre père parce qu’elle ne supporte plus votre comportement, que vus l’entendez dire qu’elle en a marre de vous supporter, qu’elle n’en peux plus… Je pense que je ne suis pas la seule qui aurait pensé au départ dans un tel cas. Certains ne l’auraient pas fait bien qu’il y auraient pensé. Moi j’étais passée à l’action, j’avais préparé mon sac, attrapé ma guitare, fourré mon appareil photo dans mon sac, et étais partie, montant dans le premier train qui partait à une destination à laquelle je n‘avais pas prêté la moindre attention. J’avais juste laissé un mot, très bref, à l’intention de ma sœur, qui n’expliquait ni les raisons de mon départ, ni l‘endroit où je me rendais.

LEXI : « J’ai rien fait ?! Tu rigole la ?! Pendant plus de deux ans j’ai pas arrêter d’essayer de t’appeler. J’ai passée tout mon temps libre dans ce stupide commissariat de police. J’ai passée parfois des nuits a chercher dans New York avec Jordan ! Je suis même allez jusqu'à Washington pour te chercher ! Alors non t’as raison j’ai rien fait ! Jamaiiis rien fait ! »

Elle m’avait appelée ? Elle m’avait cherchée dans New York ?! New York, mais elle me croyait stupide au point d’être restée vivre à New York ? C’est certain que quand on ne veut pas être retrouvés, c’est très intelligent de rester dans la ville où vous avez grandi, alors que votre famille et vos amis connaissent très bien les gens que vous fréquentez, les endroit où vous aimez trainer… Quand à garder mon téléphone, je n’avais pendant longtemps pas eu les moyens de payer quoi que ce soit, et je n’avais pas été assez bête pour utiliser mon portable. De toute façon, qui aurais-je appelé ? Et j’avais vu un grand nombre de séries télévisées où on utilisait le portable d’une personne afin de la localiser. Alors m’appeler et me chercher a New York, aucun moyen de me retrouver n’aurait pu être plus inutile. Je n’avais guère fait d’efforts pour me cacher en dehors de ça, en tout cas jusqu’à mon départ pour l’Europe. J’utilisais mon premier prénom, je m’étais faite pincer a plusieurs reprises pour vol car je n’avais pas les moyens de me payer à manger, ni des vêtements… J’avais enchainé les petits boulots plus nuls les uns que les autres…

« Quand on veut disparaitre, on évite de garder son portable, ou de rester dans la même ville que celle où on a grandi ! Fallait te servir de ta tête un peu !  » Balançais-je.

Je traitais un peu ma sœur comme une idiote pour le coup, mais j’étais persuadée que si vraiment elle et mes parents m’avaient cherchée, ils auraient fini par me retrouver, d’une manière ou d’une autre. Avec le temps, j’avais réussi à me persuader qu’ils ne m’aimaient pas, qu’ils n’en avaient rien à faire et qu’ils vivaient bien mieux sans moi. Vous savez ce que c’est à force de vous borner à penser quelque chose, vous finissez par vous en persuader.

LEXI : « Personne ne t’as jamais obligée a partir c’était ton choix ! C’était ton putain de choix ! Ca fait trois ans que chaque fois que la porte de la maison s’ouvre j’espère au plus profond de moi que toi ! Mais j’ai fini par arrêter de croire que j’étais assez importante pour toi pour que se soit possible ! »

« Mais je n’ai jamais dit que qui que ce soit m’avait foutue à la porte ! Seulement j’suis idiote, ni aveugle, j’ai bien remarqué que tout le monde en avait assez de me voir, alors j’ai pris l’initiative et je suis partie ! Parce que j’savais que vous seriez mille fois mieux une fois que je serais plus là, maman et papa pourraient aimer leur petite fille parfaite autant qu’ils le voulaient sans avoir à se soucier de la chieuse qui leur menait la vie dure depuis 16 ans ! Tu crois quoi, que j‘ai fais ça de gaieté de cœur ? Que j‘avais envie d‘être seule ? De devoir me démerder seule sans arrêt, le tout en sachant que personne en avait rien à foutre que je sois morte ou vivante, du moment que j‘étais plus dans vos pattes ? »

Je n’avais pas prévu de lui dire tout ça. Je ne voulais pas le dire. Je ne voulais pas en parler, dire ce que je ressentais, ce que j’avais ressenti, ce qui me tracassait, me torturait depuis 3 ans maintenant. Pourtant c’était sorti, malgré moi. Les larmes ne coulaient pas cependant. Je n’avais pas pour habitude de pleurer devant les gens. Je m’étais endurcie ces deux dernières années, je ne voulais plus donner à personne l’accès à mes émotions, à mon cœur. De cette manière, ils ne pourraient plus me blesser. Car les seules personnes que j’avais aimée avaient toutes fini par me faire souffrir. Sans le vouloir, certes, mais c’était le cas. Mon premier amour, ma famille… Je ne voulais plus de ça.

LEXI : « Et ce jour la à Central Park papa et maman essayaient de me remonter le moral parce que je n’allais pas bien ! Et tu veux savoir pourquoi ? A cause de toi ! Ca faisait un an ! […]Le dernier mot qu’ils ont prononcés avant de mourir ?! C’est qu’ils nous aimaient toi ET moi ! Ils voulaient qu’on aillent bien qu’on soient réunit. Mais t’en savais rien puisque vu qu’on ne fait plus partie de ta vie. Tu sais même pas qu’ils sont mort ! T’as même pas était la quand j’avais besoin de toi… »

Des paroles se bousculaient dans ma gorge, j’aurais voulu crier. Hurler. Ce trop plein d’émotion me donnait l’impression que j’étais sur le point d’exploser, au sens propre du terme, d’une minute à l’autre. J’étais sure que je ne leur avait pas manqué, qu’ils m’avaient oubliée, totalement oubliée. J’étais passée juste devant eux. A quelques mètres d’eux, et personne n’avait prêté attention à moi, personne ne m’avait appelée… Personne ne m’avait retenue, alors qu’inconsciemment, c’était tout ce que j’attendais. J’avais encore besoin d’eux, mais non. Personne ne m’avait retenue. Ni ma sœur, ni mon père, ni ma mère. De quoi me conforter dans mon impression qu’ils m’avaient oublié, qu’ils n’en avaient rien à faire. Qu’ils étaient mille fois mieux sans moi dans les parages.

Cependant, ma colère se calma aussi vite qu’elle avait monté en moi, à l’instant ou ma sœur dis ces mots : « Le dernier mot qu’ils ont prononcés avant de mourir ?! ». Avant de mourir ? J’eu l’impression d’une claque en plein visage. Mes parents… Décédés… Ce n’était pas possible… Elle devait être en train de se moquer de moi. Cependant, lorsque je vis l’expression de son visage alors qu’elle baissait soudainement le ton, les larmes au coin des yeux de ma jumelle.

Beaucoup de gens s’étaient arrêtés pour nous regarder, notre dispute ayant attiré l’attention des passants toujours bien trop curieux, et afin de me donner une contenance après cette calque, tout ce que je trouvais à dire fut :

« Vous avez un problème peut être ? Barrez vous, on est pas au cirque !  »

Sans ajouter un seul mot, je m’avançais vers ma jumelle, et l’attrapais le bras afin de l’entrainer à l’intérieur du pub des Johnson. On serait plus tranquilles la que dehors alors que tous les passants écoutaient notre conversation. Une fois à l’intérieur, j’emmenais ma sœur dans un coin de la salle ou il n’y avait personne, et lui demandais, ayant changé du tout au tout en quelques instants, toute colère envolée… pour l’instant tout au moins :

« Ils… Ils sont morts ? Y a combien de temps ?  »
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Lexi C. Nicholson
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Je l’avais cherchée, je l’avais cherchée pendant plus d’un an. J’avais toujours espérée un jour que je l’a retrouverais, que les choses s’arrangeraient, que l’on serait a nouveau réunit, tout les quatre. Mais mes parents étaient décédés et ma sœur n’était jamais revenus. Elle n’avait franchit la porte de la maison comme je l’avais imaginée des millions de fois. J’avais imaginé pouvoir un jour la serrer dans mes bras, lui dire que je l’aimais et que je ne voulais plus jamais avoir aussi peur de la perdre mais les choses avaient tournées autrement. Je l’a retrouvée ici, loin de notre New York natal, a travailler dans un Starbucks. Et tout ce que j’avais imagine c’était effondrée des les premiers mots qu’elle avait prononcé. Tout mes espoirs qu’on serait a nouveau toutes les deux c’était envolé. Pour moi les choses était devenus clair, elle ne voulait plus que nos chemins se croisent, elle ne voulait plus que je sois dans sa vie, tout comme elle ne voulait plus de notre parents dans sa vie. Je l’avais cherchée vraiment, j’était partie des jours sans prévenir mes parents et j’avais était jusqu'à Washington. J’étais allez au centre de police des millions de fois mais jamais rien n’avait avancer. Jamais je n’avais eu de trace de Kaylee.

KAYLEE :: « Quand on veut disparaitre, on évite de garder son portable, ou de rester dans la même ville que celle où on a grandi ! Fallait te servir de ta tête un peu ! »

Les choses venant de Kaylee me blessait d’autant plus que venant d’autre personne. Elle avait changée, je m’en rendait compte, je l’a connaissait mieux que personne et elle avait changée. Au fond elle était la même mais tout ce qu’elle laissait paraitre c’était quelqu’un de froid qui rejette tout le monde. Tout le monde y compris moi. Sa sœur jumelle, son double. Kay avait été et resterais toujours ma meilleure amie au plus profond de moi. C’est avec elle que tout avait eu une première fois. Nous avions fait nos premiers pas ensemble, nous avions découvert la musique ensemble, nous avions commencer la musique ensemble, nous avions fait nos premières dictés et nos premiers calcul ensemble, nous avions pris notre première cuite ensemble, nous avions fait les 400 coups ensemble. Nous avions pratiquement tout fait et pourtant aujourd’hui j’avais l’impression qu’il n’en restais rien, j’avais l’impression d’être comme une étrangère a ses yeux. Et croyais moi venant de la personne la plus importante de votre vie ca fait mal… Très mal ! Tout ce que je voulais en ce moment même c’est tout oubliée, que tout s’efface et juste la serrer dans mes bras. Mais elle avait réussit a faire remonter la colère que j’avais envers elle. Elle avait réussit a faire remonter en moi le fait que je lui en voulais. Tout ce qu’elle arrivait a faire pour le moment c’était faire monter les problèmes entre nous. Tout aurait pu être simple mais ca ne l’était pas.

KAYLEE :: « Mais je n’ai jamais dit que qui que ce soit m’avait foutue à la porte ! Seulement j’suis idiote, ni aveugle, j’ai bien remarqué que tout le monde en avait assez de me voir, alors j’ai pris l’initiative et je suis partie ! Parce que j’savais que vous seriez mille fois mieux une fois que je serais plus là, maman et papa pourraient aimer leur petite fille parfaite autant qu’ils le voulaient sans avoir à se soucier de la chieuse qui leur menait la vie dure depuis 16 ans ! Tu crois quoi, que j‘ai fais ça de gaieté de cœur ? Que j‘avais envie d‘être seule ? De devoir me démerder seule sans arrêt, le tout en sachant que personne en avait rien à foutre que je sois morte ou vivante, du moment que j‘étais plus dans vos pattes ? »

Tout le monde en avait assez de la voir ?! C’était n’importe quoi. Certes elle avait toujours créer pas mal de dispute elle avait toujours était… Rebelle, mais jamais personne n’en avait eu assez de la voir, ni mes parents, ni moi. C’était faux. Beaucoup de personne aurait flattée qu’on dise qu’elles étaient parfaite mais la ca me blessée encore un peu plus. Kaylee était en train d’enfoncée a chaque parole un peu plus le couteau dans la plaie. J’avais l’impression qu’elle prenait plaisir a me faire du mal. Et j’avais toujours eu tendance a craquer assez facilement. Kaylee le savait. Kaylee savait parfaitement qu’il n’en fallait pas beaucoup plus pour que je craque. Mais elle prenait un malin plaisir a continuer.

« Personne n’en a jamais eu assez de te voir ! C’est n’importe quoi ! Papa et maman ont pas arrêter d’essayer de trouver un moyen de te retrouver ! C’est toi qui a cru qu tout le monde en avait marre ! Si t’avais fait des efforts tout ca serait jamais arrivée. La seule a qui tu peux t’en prendre c’est toi ! Papa et maman t’aimaient autant que moi ! C’est toi qui a créer cette rivalités entre nous ! C’est toi qui me déteste pas moi ! »

Je n’en pouvais plus ! Je n’en pouvais plus de tout cela. J’avais l’impression d’être en plein cauchemar, d’être dans le pire de mes cauchemar ! Je voulais me réveiller. J’aurais même voulu revenir trois ans en arrière, pouvoir l’empêcher de partir, pouvoir changer tout ca mais c’était totalement impossible. J’avais l’impression que ma tête allait explosé, j’aurais voulu l’a frapper contre un mur, ou faire n’importe quoi pour que ses sentiments horrible sorte de ma tête. J’allais craquer, j’allais devenir dingue ! J’avais fini a mon tour par lui dire ce que je ressentais, par lâcher ce que j’avais sur le cœur. J’avais fini par parler de nos parents alors que je n’en parlais jamais parce que c’était un sujet ultra sensible pour moi. J’avais fini par lui reprocher de ne pas avoir été la pour moi, mais bizarrement je l’avais dis calmement, les larmes aux yeux. Je voulais partir en courant. Je voulais partir et devenir quelqu’un d’autre, oublier tout.

Cependant quand elle apprit pour nos parents Kaylee sembla se calmer, elle n’arrivait pas a y croire, ou du moins elle ne voulait pas que se soit réel je suppose. Je voyais dans son regard que j’avais eu faux, j’avais toujours eu faux, elle n’en avait jamais rien eu a faire de mes parents, au contraire, ils lui manquaient, ils lui manquaient comme ils me manquaient a moi. Je ne voulais pas parler d’eux, ca faisait trop mal mais je savais que Kaylee allait aborder le sujet, je savais qu’elle allait en parler simplement parce qu’elle n’était pas au courant. En deux ans elle n’avait jamais su pour leur mort, elle n’avait jamais su qu’elle n’était pas la seule a galérer pour vivre.

KAYLEE :: « Vous avez un problème peut être ? Barrez vous, on est pas au cirque ! »

Avant que j’ai eu le temps de réagir, me sœur avait attrapée mon bras et m’avait entrainée dans le pub. Je l’a suivait sans réagir. Les gens ne c’étaient pas gêné pour écouter notre conversation. Je restais silencieuse, la suivant dans un coin tranquille et fermait quelques secondes les yeux pour respirer un coup. Je ne voulais pas craquer, je ne voulais pas devant Kaylee. Elle semblait pourtant beaucoup plus calme quand je rouvris les yeux. Elle semblait… Chamboulée.

KAYLEE :: « Ils… Ils sont morts ? Y a combien de temps ? »

Son ton avait totalement changée. Il n’y avait plus aucune colère dans sa voix et cela me déstabilisée quelque peu. Je n’avais jamais parler de leur mort depuis que c’était arrivée et je n’avais pas envie d’en parler. Je m’étais toujours sentit coupable de leur mort, je savais que c’était ma faute mais je ne voulais pas en parler. Cependant Kaylee avait le droit de savoir, après tout malgré tout ce qu’il c’était passé, ils restaient quand même ses parents. Je me posée sans un mot par terre, dans un coin du bar, ou normalement les clients non pas le droit de venir et soupirais un bon coup, pour m’éviter de craquer.

« Ca… Ca va faire deux ans… » répondis-je la voix tremblante.

Cela faisait deux ans que je m’étais habituée a ne plus avoir de famille, que je m’étais habituée a survivre plutôt qu’a vivre. Deux ans que j’avais commencée a donner des cours pour gagner de l’argent et pour faire quelques chose d’utile mais qui m’avait fait perdre mes amis. Tous avaient toujours préférée la fille d’avant mais j’avais changée moi aussi, tout comme Kaylee avait changée. Je m’étais renfermée, et endurcie en quelque sorte, ne parlant jamais de ce que je ressens.
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